Les fêtes de Carnaval accompagnent le passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie : elles signalent le renouveau de la nature dans l’exubérance, la fantaisie et l’imagination. Dans l’Antiquité, les dieux faisaient et défaisaient les saisons. Au cours de ces fêtes, on procédait à des sacrifices. L’objectif était que les divinités de la nature chassent le froid et favorisent le retour de la végétation ou, par exemple, les naissances dans les troupeaux .
Né en Europe, le Carnaval est propre aux peuples latins, germaniques et nordiques. Il s’installe avec d’autres fêtes chrétiennes au début du Moyen-Age.
Le combat de carnaval et de carême, Brueghel l'ancien , 1559
Étymologie
L'origine étymologique du mot Carnaval est controversée et obscure. Quelques théories font remonter cette étymologie à "carrus navalis" (chariot naval) qui prenait part à la fête romaine d'Isis, déesse égyptienne adoptée par les romains et les grecs. D'autres hypothèses font référence au mot latin "carnelevare", composé de "carne" (viande) et de "levare" (laisser, lever), ce qui signifie s'abstenir de viande. Au XIIIe siècle, on connaissait déjà le mot italien "carnevalo" d'où provient le mot actuel Carnaval. Moins ambigu est le mot portugais "Entrudo" et le galicien "Entroido" venus du latin "introitu", qui signifie entrer dans le Carême et, par métonymie, le temps qui précède le Carême, c'est-à-dire, le Carnaval.
Carnaval : Antiquité.
Rendez-vous d'ici quelques jours, pour la suite de l'histoire du Carnaval...